azou et la mec

Mon pays!
Que ces mots sont doux à l'oreille et au coeur!
Mon pays le Québec,
C'est ce coin de planète où je me sens chez moi avec les miens.
C'est ce coin qui m'a vu naître ou que j'ai choisi pour y poursuivre ma vie.

Mon pays s'étend à perte de vue.
Avec son fleuve puissant, ses rivières onduleuses, ses milliers de lacs,
Ses forêts pleines d'odeurs sauvages,
Ses routes d'aventure
Et ses villes bourdonnantes aux nuits multicolores.

Mon pays, c'est cette langue française,
Si vive, grave et pétillante,
C'est cette longue marche,
Commencée il y a bientôt quatre siècles
Dans la splendeur et la dureté d'un continent nouveau,
Au bout de laquelle nous attend
La lumineuse Liberté.

Mon pays n'existe pas seul.
Il se déploie aussi dans ma tête et dans mon coeur,
Dans ma mémoire et mes projets.
Car il n'est pas de pays sans hommes ni femmes pour le connaître et l'aimer,
L'embellir et le parfaire.

Mon pays, c'est une façon de vivre et de sentir, de construire et de manger,
De rire et de penser, d'écrire et de chanter,
Une façon d'être au monde
Ouverte sur les milliers de façons
Qu'il y a d'être un humain sur cette terre.

Mon pays, aujourd'hui, je le célèbre et le danse,
Je l'affirme et le chante.
Il frémit en moi avec tant de tendresse,
Il me parle d'une voix si douce et si prenante
Que j'en ai le coeur en fête!

« Il n’y a pas de plus grand bonheur que la venue d’un hôte dans la paix et l’amitié » Proverbe africain.

Nangen def ? Comment allez-vous ? Je suis ravie de vous parler de la « Téranga » sénégalaise, terme wolof pour désigner l’hospitalité. L’hospitalité sénégalaise n’est pas un mythe. C’est une des valeurs traditionnelles essentielles du pays. La « Téranga » sénégalaise commence par les salutations. On dit bonjour à tout le monde même aux inconnus en s’enquérant de la santé et de la famille. Il est d’usage de répondre que tout va bien. La maîtresse de maison sénégalaise ne fait jamais les choses à moitié, quand il s’agit d’honorer la présence d’un hôte. Déjà, pour ne pas se faire surprendre par un visiteur impromptu, elle ne lésinera jamais sur la quantité lors de la préparation des repas. Le convive sera accueilli dans la plus belle pièce de la maison, le gîte et le couvert sont vite proposés. Le Sénégalais est très attentif à fournir à son visiteur tout ce dont il pourrait avoir besoin. Il veillera à ne pas trop pimenter la nourriture par exemple.

Le repas est présenté dans un plat commun, placé au milieu des convives à qui on réservera, les meilleurs morceaux. Généralement, on mange avec la main droite excepté pour les gauchers. En effet, la religion musulmane, pratiquée par la majorité de la population sénégalaise, proscrit l’utilisation de la main gauche jugée impure. Avant de commencer à manger, on attendra que la maîtresse de maison ait prononcé le "Bismilahi" (Au nom de Dieu), sorte de petite prière pour rendre grâce à Dieu de lui avoir donné la nourriture. Après un « Thiébou Dieune » (riz au poisson) bien copieux… On attaque la cérémonie du thé, « Ataya » en wolof, un moment très convivial qui favorise les échanges. Ce breuvage fait à base de thé à la menthe est servi trois fois. Le dosage varie en allant du plus amer au plus sucré. Il est temps maintenant de faire une petite sieste, histoire de bien digérer tout ça… Voilà ! Vous êtes incollable désormais, sur la Téranga sénégalaise, et j’espère vous avoir donné envie de découvrir mon pays !! Ba bénen (à la prochaine) !!